Qu'est-ce que la psychologie ?

 

Comment peut-on la définir ?

La psychologie (du grec psukhê, âme, et logos, parole, discours), est l'étude et le corpus des connaissances sur les faits psychiques, des comportements et des processus mentaux.

Cest la définition que donne wikipédia. Je la reprends volontiers ; l'article qui suit est de qualité et donne des pistes pour ceux qui veulent en savoir plus.

Les grandes sous disciplines de la psychologie sont :

La psychologie clinique, ou psychopathologie, qui étudie les dysfonctionnements psychiques et les maladies mentales. Elle est voisine de la psychiatrie.

La psychologie cognitive, qui étudie la manière dont l’être humain acquiert, organise et utilise la connaissance.

La psychologie expérimentale, étudiant les réactions de l’être humain à certaines situations, au moyen d’expériences.

La psychologie génétique, qui s’intéresse à l’évolution psychique de l’être humain depuis sa naissance (et même avant) jusqu’à l’âge adulte.

La psychologie sociale, discipline des rapports entre l’individu humain et les groupes sociaux auxquels il appartient.


Bien entendu, ces domaines se recoupent les uns les autres, et recoupent aussi d’autres disciplines comme la sociologie, la biologie, les neuro-sciences, la linguistique,… .

 

Comment je vois et comment j’utilise la psychologie ?

Pour moi, la psychologie, qui fait partie des sciences humaines, n’est pas seulement un champ d’étude – l’être humain - mais une manière d’aborder ce champ d’étude. Le regard de psychologue tel que je le conçois est fondamentalement centré sur l’individu, en ce qu’il a d’unique. Ainsi j’éviterai toujours de désigner une personne par certaines de ses caractéristiques. Seul le sexe de la personne me semble une caractéristique déterminante (sauf très rares exceptions). Ce n’est pas le cas de l’origine ethnique, la profession, l’adhésion à une religion, et même l’âge qui influence fortement la personne mais ne saurait la déterminer.

Par exemple, je parlerai, en tant que psychologue, d’un homme qui est jeune, exerce la profession d’ingénieur, est de nationalité française acquise par naturalisation, et non d’un jeune ingénieur français d’origine étrangère. En effet, aucune liste d’adjectifs qualificatifs ne permettra de définir complètement le sujet humain, qui est singulier. Le démographe et l’épidémiologue ne raisonnent pas de la même façon. Pour eux, l'important ce n'est pas l'individu, mais une population.

Si donc l’individu, sujet de la psychologie, est unique, comment peut-on l’étudier ? Comment peut-on créer une connaissance générale en psychologie, qui puisse être utile ? Le fait de considérer comme unique le sujet humain n’exclu pas de remarquer qu’il existe des propriété communes à tous les humains, d’autres communes à certains groupes humains. La psychologie, en particulier expérimentale, va montrer que les réactions humaines obéissent à certaines lois qui sont générales. Mais la personne humaine est trop complexe pour être réduite à un ensemble de règles, mêmes si celles-ci ont une valeur réelle.

L’attitude psychologique sera donc toujours de se centrer sur le sujet et d’utiliser les connaissances générales pour les appliquer à l’individu. C’est pourquoi le psychologue est toujours représenté comme se grattant le menton en disant « ça m’interroge quelque part, et mérite réflexion ». La psychologie est une science qui a des certitudes et accepte l’incertitude.

 

Je distingue la psychologie en tant que discipline d’étude, de ses applications pratiques que sont la psychothérapie individuelle, la psychothérapie de couple, groupe, famille, l’accompagnement psychologique ou coaching, activités faisant partie de ma pratique. Il y a d’autres applications de la psychologie, au markéting, à la politique, à la gestion des ressources humaines, que je n’aborderai pas ici, parce que je ne les connais pas et ne les pratique pas.